de l’attention au corps…

KN17 Alléger les penséesComment notre corps se fait sentir?

 

Accueillons pleinement la sensation et nous constaterons une quantité de résistances dans ses différentes parties. Nous tenons à ces résistances, nous y sommes habitués parce qu’elles confirment notre existence. C’est une présence, et nous ne les lâchons pas. Abandonnons-les en les acceptant, et nous verrons une décrispation s’effectuer peu à peu jusqu’à ce que nous arrivions à une parfaite homogénéité de notre corps. Tant qu’une résistance se présente, nous ne cessons de réagir.

 

 

Au fond, c'est une exploration sans explorateur, c'est le corps qui nous sollicite. Un état silencieux s'installe enfin en nous. La sensation corporelle devient globale, puis se meurt dans notre attention.
 Ceci n’est pas une activité. C’est en dehors du temps. Rendons-nous compte que le fond de notre nature est tranquillité, silence, contemplation. Recevons la vie dans cette totalité. Recevons le courant de la vie dans cette contemplation, libres alors des fruits de l’action tout en étant vigilants.

 … Nous cultivons tout simplement une attention, une lucidité, une discrimination, une réceptivité pour nous accueillir, sinon nous serions constamment en volition, en devenir.

Jean Klein « Être, Approches de la non dualité » édition Almora p.167

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